Comment améliorer son référencement naturel ? Comment bien référencer son site web ? Conseils pour optimiser son référencement SEO

Les meilleures astuces pour améliorer son référencement naturel. Le but est de positionner ses mots-clés dans le top 10 des résultats de Google et des autres moteurs de recherche. Nous allons voir comment optimiser son contenu (Titles, Méta-description, Balises, Liens…), structurer son site web et améliorer le temps de chargement de ses pages.

Aujourd’hui, le monde du web est plus riche que jamais. Il semble de plus en plus difficile de faire ranker des mots-clés génériques en première position des résultats des serveurs de recherche.

Nous préfèrerons travailler le positionnement de mots-clés à longue traine (4 mots et plus). En effet, avec toujours plus de contenus pertinents sur internet, les utilisateurs ont tendance à taper des requêtes plus longues, donc, plus précises.

Cela dit, la recherche de mots-clés et l’optimisation de contenu ne sont pas les seuls facteurs déterminant d’un bon positionnement sur Google et les autres moteurs de recherche.

Afin d’améliorer son référencement naturel, il vous faut aussi optimiser les performances générales de votre site internet.

Après avoir réalisé ce travail d’optimisation, vous n’aurez qu’à constater l’amélioration de vos positionnements sur la Google Search Console au fil des semaines et des mois à venir…

Voyons ensemble les étapes à suivre pour améliorer le référencement SEO de vos pages

Temps de chargement réduit pour améliorer son référencement naturel

Google se met continuellement à la place de ses utilisateurs pour enrichir son algorithme.

C’est pourquoi, quand on handicape l’expérience utilisateur, c’est directement le positionnement de notre site qui s’en voit pénalisé. De ce fait, améliorer le temps d’ouverture de ses pages web, revient à améliorer son référencement naturel.

Réduire le nombre de requêtes HTTP

HTTP est l’abréviation de protocole de transfert hypertexte.

Lorsque vous tapez une adresse de site web, vous indiquez à votre navigateur d’établir une connexion TCP qui répond à l’URL. Votre ordinateur, ou le périphérique que vous utilisez, enverra une requête HTTP au serveur pour ouvrir la page.

Selon une étude de Yahoo, le temps de téléchargement des différentes parties d’une page représente 80% du temps de chargement.

Les temps de chargement longs augmentent le taux de rebond. En effet, si vos pages mettent trop de temps à s’ouvrir, vos visiteurs risquent de quitter votre site avant même d’avoir consulté la moindre page.

Si vous avez beaucoup d’éléments sur vos pages, tels que des scripts, images et feuilles de style, il y aura une requête HTTP pour chaque élément.

Dans un premier temps, il faut analyser vos pages web avec le panneau Network de Google Chrome. Pour afficher le panneau Network d’une page, il faut l’ouvrir dans Google Chrome puis lancez les Outils de développement :

Personnaliser et contrôler Google Chrome > Plus d’outils > Outils de développement > Ctrl + R

 

Celui-ci vous indiquera le temps nécessaire au chargement de chaque élément. Vous pourrez ainsi éliminez tous les fichiers inutiles et combiner, compresser d’autres fichiers.

Si vous ne maitrisez pas le code, vous pouvez installer le plugin Autoptimize qui fera le travail sur votre site WordPress.

Améliorer le TTFB

TTFB (temps pour le premier octet – time to first byte). Il s’agit essentiellement de la durée pendant laquelle un navigateur web doit attendre que le premier octet de données soit reçu du serveur.

Selon Google, votre TTFB devrait durer moins de 200 ms pour des performances optimales.

Voyons ce que nous pouvons mettre en place pour améliorer le TTFB de votre site internet…

Utiliser un hébergeur rapide

Il existe de très nombreux hébergeurs web certains plus performants que d’autres. Ainsi, sans même avoir apporté de modification à son site, certains partiront avec une longueur d’avance en fonction de l’hébergement qu’ils choisiront.

Après avoir choisi un hébergement rapide (vous trouverez de nombreux comparatifs sur le web) il ne faut choisir parmi 2 grands types d’hébergements :

  • L’hébergement mutualisé – signifie que votre site interne est stocké sur un serveur comprenant plusieurs sites internet ;
  • L’hébergement dédié – signifie que votre site interne est stocké sur un serveur qui lui est dédié à lui et aucun autre.

Bien évidemment, les dédiés sont plus rapides que les hébergements mutualisés mais il est aussi plus cher. Cela dit, en fonction de votre site internet, il peut ne pas avoir de grande différence de performances.

Effectivement, si vous avez un petit site internet de type vitrine, un hébergement mutualisé sera amplement suffisant. En revanche, vous opterez pour un dédié pour un site avec de nombreuses pages et un riche contenu.

Mise en place d’un CDN

En termes simples, un CDN est un ensemble de serveurs d’hébergement basés dans le monde entier. En effet, des doublons des fichiers et des données de votre site sont partagés sur le réseau afin que chaque serveur physique en ait une copie.

Ensuite, lorsque quelqu’un clique pour demander une page de votre site, le CDN peut trouver le serveur physique le plus proche de chez lui, ce qui contribue à accélérer les temps de chargement.

Les CDN présentent plusieurs avantages pour le propriétaire de site entreprenant. Tout d’abord, votre site sera considérablement plus rapide car il est chargé à partir du cache le plus proche de chaque personne le demandant.

Deuxièmement, étant donné que le contenu est chargé entre plusieurs serveurs, votre site sera plus résistant aux pics de trafic. Ces deux avantages peuvent vous éviter de perdre des ventes potentielles en raison de la lenteur des temps de chargement ou des sites bloqués.

Vous pouvez opter pour un CDN directement auprès de votre hébergeur web.

Utiliser un plugin de cache

Lorsqu’une personne visite un site internet, les éléments de chaque page visitée sont temporairement stockés sur un disque dur, appelé cache.

Lorsque l’utilisateur visite à nouveau le site, le navigateur peut charger la page en utilisant les données stockées, sans renvoyer une autre requête HTTP au serveur.

C’est une excellente option, en particulier pour ceux qui utilisent des éléments visuels pour améliorer leur site.

L’activation de la mise en cache accélérera le temps de chargement pour les visiteurs régulier de votre site.

Pour les utilisateurs de WordPress, vous pouvez installer le plugin Redis Object Cache qui fera très bien l’affaire.

Optimiser les images

Les images sont des éléments qui jouent un rôle important pour le bon référencement SEO de vos pages web. Cela dit, elles peuvent aussi être de fausses amies quand elles sont mal, ou pas, optimisées.

Des images trop lourdes peuvent considérablement ralentir le temps de chargement d’une page. Il est donc important de les redimensionner et de les compresser au maximum sans pour autant perdre en qualité visuelle. Deux solutions possibles pour réduire le poids de vos images :

  • Redimensionner et compresser soi-même ses images avec Photoshop en suivant le processus suivant : Maj + Ctrl + Alt + S → Sélectionner format JPEG → Qualité à 60 – 80% → Redimensionner au format souhaité ;
  • Télécharger un plugin tel que ShortPixel Image Optimizer ou BJ Lazy Load pour réduire le poids des images de votre site.

Ne négligez pas l’importance du poids de vos images, elles seules peuvent considérablement ralentir la vitesse d’ouverture de vos pages.

Les mots-clés pour optimiser son référencement SEO

La plupart des débutants commettent les mêmes erreurs en matière de recherche :

  • Rechercher un mot-clé à la fois : on constate une erreur fréquente, qui est de faire une recherche l’une après l’autre. Or, afin de mieux structurer le maillage interne de ses pages, il est plus efficace de faire une recherche groupée et classer les mots-clés par pertinence.
  • Se limiter à un seul outil de recherche : se référer à un seul outil de recherche n’est pas la meilleure des solutions. Beaucoup de logiciels professionnels sont complémentaires et gratuits. Pourquoi ne pas exploiter leur puissance…
  • Ne jamais réévaluer ses mots : vos anciens mots-clés doivent être réévalués périodiquement. En effet, avec toujours plus de contenu sur la toile, il est possible que certains de vos mots-clés qui étaient peu concurrencés, ne le soient plus. Il sera judicieux de les remplacés ou complétés par des expressions plus longues.
  • Cibler des mots trop populaires : un bon mot-clé c’est une requête précise, souvent recherchée par les utilisateurs et peu concurrencée. N’essayez pas de vous positionner sur des expressions trop concurrentielles, vous dépenserez de l’énergie pour rien.

Comment choisir ses mots-clés ?

Pour bien commencer, il faut se mettre au boulot et sélectionner un maximum de mots-clés tout en les classant par thématiques dans un tableau Excel. C’est le moment de faire travailler ses méninges.

Étude de la concurrence

La « Recherches associées » proposée en bas de page Google, l’outil de planification des mots-clés d’AdWords ou encore Yooda Insight peuvent aider à trouver des mots-clés. Aussi, les sites concurrents regorgent aussi de mots et expressions qui peuvent être intéressants.

Il est judicieux, lorsque l’on récupère ces mots-clés, d’en profiter pour noter le nombre mensuel de recherche.

Après avoir retenu une 50ène de mots-clés, il va faut tenir compte d’un facteur important qui est la concurrence. C’est pourquoi, chacun des mots-clés doit être tapé dans la barre de recherche Google avec le préfixe « allintitle: » et relever le nombre de résultats.

Il ne reste plus qu’à trier les mots-clés en attribuant un des notes entre intérêt et faisabilité :

Mots / ExpressionsNb de recherchePointsConcurrencePoints
Maigrir en 1 semaine80015170010
Perdre du poids en 3 semaines170521325
Comment maigrir rapidement24002051905
Maigrir vite1480025322000
Comment maigrir vite et beaucoup8801512025

Vous pouvez attribuer une note globale à chacun de ces expressions. Cela dit, le choix de vos mots dépendra surtout, et ce de façon importante, de l’aspect concurrentiel de ces derniers. Ainsi, vous préfèrerez retenir un 15 + 10 à un 25 + 0.

Les mots-clés à longue traine

Alors que 20% du trafic d’un site est généré par des mots-clés à courte traine, la grande majorité de ces derniers vient d’expressions plus longues (mots-clés longue traine). Ceci n’est pas anodin, est doit vraiment faire partie de la stratégie marketing pour améliorer son référencement naturel.

Une étude menée en 2009 montre que les requêtes d’un et deux mots avaient perdu, en un an, respectivement 3 et 5% d’occurrences, alors que les requêtes sur sept et huit mots ou plus, gagnaient dans le même temps 12 et 22%.

Une autre étude menée, celle-ci, en 2012, montre que la taille moyenne d’une requête oscillait entre 4.07 et 4.81 mots.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, la longue traine doit occuper une place primordiale dans une stratégie de contenu.

Cela dit, il ne faut pas pour autant négliger les mots-clés plus génériques (courte traine). Ils peuvent être le noyau dur de votre maillage interne. En effet, c’est depuis des mots-clés courts et génériques que l’on tire des idées de mots-clés plus longs et spécifiques.

Le champ lexical

Trouver et sélectionner un mot-clé principal, c’est une chose, déterminer son champ lexical, s’en est une autre.

Effectivement, Google et les autres serveurs de recherche s’attendent à ce que votre contenu éditorial détienne des mots et expressions spécifiques. Bien évidemment, ces mots doivent être en lien avec le mot-clé principal mais les choisir par pur ressenti serait risqué.

Afin de précisément déterminer le champ lexical que Google s’attend à trouver sur votre page, il existe des outils qui vous recommandent des mots et expressions à mettre en avant dans votre contenu. Ces mots vous sont proposés en liste ou/et sous forme de graphique avec des degrés d’important.

Parmi ces outils, YourText.Guru et 1.fr sont particulièrement utiles pour obtenir de bons résultats.

Le cocon sémantique améliorer son référencement SEO

Alors que la plupart des menus d’un site sont basés sur ce que propose l’entreprise, le concept du cocon sémantique est, au contraire, de structurer son site à partir des besoins de l’internaute.

L’idée est de partir des mots-clés, que vous aurez précédemment sélectionnés et classés par thématiques, pour créer l’arborescence de son site internet.

Les 4 étapes pour améliorer son référencement naturel avec le cocon sémantique :

  • Récupérer ses mots-clés ;
  • Créer une mindmap ;
  • Schématiser les liens ;
  • Structurer les pages.

Récupérer ses mots-clés

Il est temps de récupérer sa sélection de mots-clés. Dans un premier temps, il faut déterminer le mot-clé principal de chaque groupe de thématique.

Généralement, c’est une expression plus populaire que les autres, qui va nécessiter un peu plus de jus pour bien se positionner sur Google. Ainsi, cette expression sera le mot-clé principal d’une page cible de votre site.

C’est depuis cette page que seront invités les internautes à visiter, par le biais d’un ou plusieurs liens, des sujets plus profonds.

Créer une mindmap

La mindmap va servir à représenter graphiquement l’arborescence de votre cocon sémantique.

Chacun des mots-clés sera représenté dans des bulles liées entre-elles par des branches d’arborescence. Ainsi, il sera plus simple d’organiser le cocon sémantique de son site web en utilisant une mindmap. L’outil Mindmeister, simple à prendre en main, fait très bien le travail.

Cocon sémantique avec Mindmeister

Schématiser les liens

L’une des parties les plus importantes de la création d’un cocon sémantique, c’est le maillage interne, c’est à dire, les liens qui lient les pages entre-elles. On parle de silo, pour structurer l’arborescence de son site internet. Le silo est composé de trois types de pages :

  • Cible – c’est une page populaire que l’on cherche à bien positionner sur Google ;
  • Intermédiaire – elle est utilisée pour pousser la PC (page cible) mais aussi, elle se positionner sur des requêtes moins concurrencées mais plus spécifiques ;
  • Finale (ou complémentaire) – la PF (page finale) sert à pousser les PI (pages intermédiaires) et PC qui sont logiquement au-dessus d’elle dans l’arborescence et à se positionner sur des requêtes de niche.

Bien évidemment, les liens qui lient les pages entre-elles doivent respecter une logique :

  • Liens descendants – ils lient les PC aux PI et les PI aux PI inférieurs ou au PF ;
  • Liens montants – ils lient les PI & PF à leur supérieure. Ils font le travail inverse des liens descendants ;
  • Liens transversaux – ils permettent le lier les pages (PI & PF) du même niveau.

Structurer les pages

Il faut maintenant créer les pages en y intégrant les liens internes. Pour ce faire, il faut placer les liens à des endroits stratégiques en fonction du type de page (cible, intermédiaire, finale).

La page cible propose des liens glissés dans le corps de son texte de manière à ce que chaque paragraphe hiérarchisé par un h2 ou h3 détienne un lien descendant qui pointe vers les pages intermédiaires.

En ce qui concerne les pages intermédiaires, on commence à intégrer le premier lien montant avant le h1 qui va pointer vers la page cible ou sa PI supérieure. Ensuite, des liens montants vers ses PI inférieures ou ses PF seront présents dans le corps du texte, de la même manière que pour la PC. Enfin, les liens transversaux seront proposés en bas de page, sous forme de liste par exemple.

Pour finir, les pages finales, proposent un lien pointant vers leur PI avant le h1 et se terminent par une série de liens transversaux en bas de page.

Optimiser le contenu pour optimiser le référencement naturel

L’optimisation de contenu pour améliorer son référencement naturel est sans doute la partie la plus intéressante et plaisante. Ce n’est pas pour autant la partie la plus facile, bien qu’aujourd’hui il existe des outils qui aident grandement à la rédaction de contenu pour le web.

La première étape, si vous êtes sur WordPress, va être d’installer le plugin Yoast SEO. Un outil de travail indispensable pour les débutants comme les confirmés.

Ce plugin va nous être d’une aide précieuse, de l’optimisation des balises à la densité du mot-clé principal en passant par bien d’autres critères SEO.

URL de vos pages

Il est important de soigner ses URL pour les moteurs de recherche mais aussi pour les utilisateurs. Effectivement, il est préférable de simplifier au maximum ses URL en y laissant que l’essentiel. C’est à dire, des mots simples et faciles à retenir pour les utilisateurs.

N’utilisez aucun accent dans vos URL et évitez un maximum d’intégrer des chiffres, et caractères spéciaux. D’autant plus que certains sont mal compris par les serveurs de recherche. Oubliez aussi les extensions de type .htlm et autres qui n’apportent pas plus de légitimité à vos pages.

C’est seulement sur les blogs qu’il peut éventuellement être utile d’intégrer une date dans l’URL.

Si votre site n’est pas encore mis en ligne, il est recommandé de bien réfléchir dès le départ à la structure des URL. WordPress vous offre la possibilité de créer une structure personnalisée d’adresses web pour vos permaliens et archives. Ceci peut améliorer l’esthétique, l’utilisabilité et la pérennité de vos liens.

En revanche, si votre site est déjà en ligne, il va falloir, si vous souhaitez optimiser vos URL, faire des redirections 301. Le plugin Redirection fournit de très bons résultats.

Le Title

La balise Title est la première chose que l’internaute voit avant même d’atterrir sur une page. Il faut qu’elle soit claire, soignée mais aussi optimisée pour améliorer son référencement naturel.

Pour ne pas se louper, il est préférable d’utiliser la requête principale (RP), c’est à dire le mot-clé principal, en début de balise Title suivi d’un caractère spécial et de quelques expressions du champ lexical (mots en lien avec la RP).

Pour la page d’accueil, il faudra reprendre, en début de balise Title, le nom de l’entreprise ou du site internet.

Le titre de vos pages ne doit pas être trop long, le risque étant qu’il soit coupé. Le plugin WordPress Yoast SEO saura vous avertir en ce qui concerne la longueur de votre Title. Pour le référencement, il semblerait que seulement les 12 premiers mots soient pris en compte par Google.

La Méta-description

La balise méta-description ne doit pas reprendre le contenu textuel de la Title. Elle reprend les informations importantes présentes sur la page, que le titre ne cite pas. Une description synthétisée avec des mots qui sont cohérents avec le contenu de la page.

Son contenu peut détenir des données factuelles, en indiquant l’auteur et la date de parution si c’est un article de blog, sans pour autant les listes l’une à la suite de l’autre. La méta-description doit être composée de phrases entières, en adéquation avec le corps du texte.

Généralement, elle détient entre 200 et 300 signes, espaces compris. Le plugin Yoast SEO saura vous signaler si la méta-description est au format optimisé pour le référencement naturel de la page.

Enfin, Elle doit répondre aux exigences de Google, sans quoi, il préfèrera reprendre les éléments de l’introduction de votre page. Retrouvez quelques conseils publiés par Google pour améliorer son référencement naturel avec ses balises méta-description.

Les balises Hn

Les balises Hn permettent de structurer le contenu éditorial d’une page web. Cela dit, elles doivent également répondre à des règles SEO. En effet, ces balises doivent détenir des éléments importants pour optimiser le référencement naturel d’une page.

Les balises Hn ne doivent jamais être mises en gras, italique ou encore être soulignés.

Constuire son H1

Faut-il reprendre la Title pour sa balise h1 ? La réponse est non, mais la reprendre ne pose pas de problème d’un point de vue SEO. De plus, la réutiliser sera un véritable gain de temps. Ceci dit, la plupart des référenceurs préfèrerons utiliser des termes similaires mais différents pour enrichir le champ lexical de la page.

Bien qu’utiliser plusieurs balises h1 n’handicape pas directement le référencement d’une page, il semble plus judicieux d’en utiliser une seule par page. Notamment pour mieux structurer son contenu.

La balise h1 doit détenir la requête principale, idéalement en début de phrase et, dans la mesure du possible, quelques expressions du champ lexical.

Les H2

Les balises h2 ne doivent pas toutes reprendre la requête principale.

Si le contenu éditorial a une introduction reprenant la RP à la suite du h1, la première balise h2 peut être utilisée pour citer une variante de la requête principale ou des expressions de son champ lexical.

En revanche, si le contenu ne comprend pas d’introduction, il est envisageable de rallonger la balise h2 afin d’y placer la RP, de ses variantes et aussi quelques éléments de son champ lexical.

Les H3

Les balises h3, tout comme les h2, ne doivent pas toutes reprendre la requête principale.

Les h3 doivent être utilisées pour citer la RP, ses variantes et son champ lexical. Elles peuvent servir à intégrer des termes du champ lexical plus difficile à placer dans les balises supérieures.

Les H4 à H6

Il est aussi possible d’utiliser ces balises pour enrichir les variantes de la requête principale et le champ lexical.

Contenu éditorial

C’est dans le contenu éditorial qu’une grande partie de l’optimisation SEO est concentrée. C’est pourquoi, on y intègre de la manière la plus naturelle possible le mot-clé principal, ses variantes et son champ lexical. Ces différents éléments doivent être répartis de façon homogène.

Google et les autres serveurs de recherche aiment les contenus divers et variés. Ces contenus donnent une apparence plus agréable suscitant l’intérêt des visiteurs. Mettez en valeur votre contenu important avec de la mise en gras, du souligné, des listes à puces et des tableaux. Les liens internes et externes sont aussi essentiels pour le référencement naturel de votre site internet.

En ce qui concerne la longueur du contenu, on considère qu’une page web doit détenir un minimum de 300 mots, 500 mots pour un article de blog et 300 pour une fiche produit. Cela dit, le nombre de mots idéal pour une page est considérablement plus élevé.

En effet, d’après cette étude française, on peut raisonnablement penser que la longueur idéale d’une page pour améliorer son référencement naturel est comprise entre 2000 mots et 2500 mots.

Intégrer les mots-clés et champ lexical

Le mot-clé principal d’une page doit impérativement être répété un certain nombre de fois en fonction de la longueur du contenu. On considère que celui-ci doit être répété au minimum une fois chaque 300 mots.

En ce qui concerne ses variantes (forme pluriel, singulier, féminin, masculin, différents pronoms, etc.) elles doivent toutes être présentes au minimum un fois dans le contenu éditorial.

Le champ lexical, qui a préalablement été défini grâce à un outil tel que YourText.Guru ou 1.fr, devra être réparti dans l’ensemble du contenu en priorisant les mots et expressions les plus importants.

Éléments à faire ressortir

Le contenu éditorial doit être agréable à lire et pour ce faire, il faut que les éléments importants soient mis en valeur pour susciter l’intérêt des lecteurs.

Deux types de contenus sont à mettre en avant. Dans un premier temps, les mots-clés et le champ lexical, pour aider à améliorer son référencement naturel. Ensuite, les phrases explicites qui sont en adéquation avec le sujet traité, pour susciter l’intérêt des lecteurs.

Pour faire ressortir ces différents contenus éditoriaux, plusieurs solutions :

  • Mise en gras ;
  • Souligné ;
  • Listes à puces ;
  • Tableaux ;
  • Citations ;
  • Liens hypertexte ;
  • Etc.

C’est en se mettant à la place de Google et des utilisateurs, que l’on réussit cette étape importante dans l’optimisation SEO.

Liens sortants

On distingue deux types de liens, les liens internes, qui permettent de structurer le cocon sémantique et les liens sortants, qui pointent vers d’autres site web.

L’avantage des liens, c’est qu’ils ont une double utilité. En effet, ils permettent d’une part, d’enrichir le contenu en redirigeant vers des pages complémentaires mais aussi, de mettre en avant des éléments importants.

Les liens sont généralement d’une couleur qui les distinguent du reste du contenu éditorial. Il faut se servir d’eux intelligemment en mettant en place des liens hypertexte sur des expressions et mots en lien avec le sujet principal de la page.

Optimisation des images

Il existe de nombreux avantages à optimiser ses images en termes de performances. Selon HTTP Archive, en novembre 2018, les images représentaient en moyenne 21% du poids total d’une page. Comme nous le savons, pour améliorer son référencement naturel, il faut optimiser la vitesse d’ouverture des pages.  Ainsi, quand il s’agit d’optimiser un site, les images sont les premiers éléments que l’on doit optimiser.

Pour optimiser nos images, deux solutions s’offre à nous, chacune avec des avantages et des inconvénients :

  • Manuelle – qui relève à retoucher soi-même la taille, la qualité et le format ;
  • Automatique – qui permet par le biais d’un plugin d’automatiser la retouche.

Parmi les plugins, on retrouve ShortPixel Image Optimizer qui est capable de remplir à peu près toutes les tâches d’optimisation. La compression d’image avec et sans perte est disponible pour les types d’images les plus courants (JPG, PNG, GIF et WebP) ainsi que les fichiers PDF.

Il existe une troisième solution pour optimiser ses images qui demande à avoir des connaissances en termes de codage. L’objectif étant de placer un bout de code à la racine du site web pour redimensionner automatiquement ses images.

Trois formats populaires

  • PNG – produit des images avec un meilleur rendu, mais a également une taille de fichier plus grande ;
  • JPEG – utilise l’optimisation avec et sans perte. Vous pouvez ajuster le niveau de qualité pour un bon équilibre entre qualité et taille de fichier ;
  • GIF – n’utilise que 256 couleurs. C’est le meilleur choix pour les images animées. Il utilise uniquement la compression sans perte.

Nous préfèrerons opter pour le format JPEG, qui est donc plus léger, que PNG dans la mesure du possible.

Compression et taille

Entre compression et taille, il faut réussir à jauger. C’est là que la retouche manuelle sera clairement plus intéressante. Notamment parce que toutes les images ne peuvent pas être retouchés de la même manière.

Dans un premier temps, il faut redimensionner au format intéressé. Ensuite, compresser de manière à ne pas, ou très peu, réduire la qualité de l’image.

Image avec et sans perte de rendu

Il est également important de comprendre qu’il existe deux types de compression que vous pouvez utiliser :

  • Compression Lossy – c’est un filtre qui élimine certaines données. Cela dégradera l’image, il faut donc faire attention à la réduction de l’image. On peut utiliser des outils tels qu’Adobe Photoshop, Affinity Photo ou d’autres éditeurs d’images pour ajuster les paramètres du rendu d’une image ;
  • Compression sans perte – c’est un filtre qui compresse les données. Cela ne réduit pas la qualité. On peut effectuer une compression sans perte à l’aide d’outils tels que Photoshop, FileOptimizer ou ImageOptim.

Il est préférable d’expérimenter vos techniques de compression pour voir ce qui fonctionne le mieux pour chaque image ou format.

Le chargement paresseux

Optimiser le chargement des pages riches en photos et images, c’est possible. En effet, le chargement paresseux, aussi appelé lazy loading, permet de charger les éléments d’une page au cours du défilement.

Les médias de type images et photos ne sont donc pas téléchargés pour afficher la page mais uniquement lorsque l’utilisateur fait défiler la page web.

Lazy Load est un plugin WordPress qui fait très bien le travail.

Améliorer son référencement naturel avec des bons backlinks

Le backlink (lien entrant) reste aujourd’hui l’une des priorités pour améliorer son référencement naturel. En effet, les liens ont toujours été un facteur important dans la façon dont les moteurs de recherche comme Google classent les sites dans leurs résultats, et cela reste vrai aujourd’hui.

Les moteurs de recherche voient essentiellement chaque lien vers un site comme un vote de confiance. Après tout, si un autre site est prêt à vous citer comme source et à éloigner ses utilisateurs en faveur d’une de vos pages, c’est que vous offrez une valeur ajoutée.

Ainsi, plus vous avez de liens pointant vers votre site, plus votre site sera considéré comme fiable.

Qu’est-ce qu’un bon backlink ?

Un bon backlink doit répondre à un certain nombre de critères de qualité :

  • Autorité de domaine – si un domaine important dirige des backlinks vers votre site, il y a de fortes chances que votre site propose des contenus qualitatifs. De ce fait, Google et les autres serveurs de recherche vous feront confiance et amélioreront la visibilité de votre site ;
  • Pertinence – un backlink pertinent est un lien qui redirige vers une page qui parle du même sujet, ou d’un sujet complémentaire au votre ;
  • Unicité – un bon backlink se doit de citer qu’un site à la fois. Autrement, le jus apporter par le backlink sera moins puissant et pourra même, si la page est bourrée de backlinks, être considéré comme spammeur ;
  • Visibilité – si un lien n’est pas cliqué, c’est l’objectif principal de celui-ci qui tombe en échec. C’est pourquoi, il est important que le lien qui pointe vers votre site soit visible, c’est à dire, positionné à un endroit stratégique du contenu de la page émettrice.

Ceci dit, même si tous les voyants sont au vert, il faudra vérifier que la page ait un bon PageRank (permet de mesurer la popularité d’une page web). Vient s’ajouter à cette unité de mesure, le Citation Flow (permet d’évaluer la popularité d’un site) et le Trust Flow (permet d’évaluer la confiance d’un site). On peut connaître le score (allant de 1 à 100) de ces deux indicateurs de performance sur le site Majestic.

Retenez bien que l’époque ou la quantité était synonyme de popularité est révolue. Aujourd’hui, la qualité des backlinks prime sur la quantité. Préférez un bon backlink à des 10ènes de mauvais liens.

Comment obtenir de bons backlinks ?

Pour obtenir de bons backlinks quand on a aucune notoriété, il n’y a pas de secret, il faut se retrousser les manches et démarcher directement les sites qui traitent de sujets complémentaires au votre.

En attendant les retours de vos futurs partenaires, vous pouvez vous inscrire sur des annuaires en ligne tel que Ereferer et investir une 50ène d’euros par mois pendant 6 mois. Ensuite, vous vous concentrerez sur des backlinks plus qualitatifs.

Aussi, sur Facebook, vous trouverez de nombreux groupes qui proposent l’achat de backlinks dans des dizaines de thématiques différentes. Il arrive que certains rédacteurs de journaux populaires proposent leurs services en netlinking.

Les plateformes telles que 5euros.com peuvent aussi être intéressantes à condition de savoir dénicher les perles rares des backlinks ordinaires.