Pour déterminer comment rédiger pour le web, il faut visualiser deux choses. Ce que les moteurs de recherche et les visiteurs s’attendent à trouver sur vos pages. Bien qu’aujourd’hui, Google pense plus que jamais comme un utilisateur. Écrire pour le web, c’est donc avant tout écrire pour vos futurs visiteurs.

La manière la plus efficace de rédiger pour le web est donc de satisfaire pleinement les deux parties. Les moteurs de recherche et les visiteurs. Pour ce faire, nous allons tout d’abord examiner les attentes de Google, puis, celles des utilisateurs.

Il y a tout de même de nombreux éléments qui se rejoignent, d’où l’importance de correctement structurer cet article. De plus, pour avoir une bonne visibilité sur les moteurs de recherche et par les utilisateurs, d’autres facteurs importants sont à prendre en compte. Ceci dit, nous verrons principalement ceux qui concernes la rédaction de web contenu.

Comment rédiger pour le web, ce que veut Google

Rédiger pour le web tout en tenant compte des exigences de Google, ce n’est pas toujours facile. Alors quels sont les éléments de contenu qui doivent être optimisés pour les moteurs de recherche ?

Taille du contenu web

Si Google s’attend à ce que le contenu que vous proposez sur votre site ait une taille minimale, il préconise aussi, en fonction des contenus qu’il priorise, une longueur idéale à respecter.

En tenant compte de la taille de contenu recommandé, vous maximiserez vos chances de mieux positionner vos articles et pages web sur les moteurs de recherche.

Une page web doit détenir un minimum de 300 mots et un article de blog plus de 500 mots. Cela dit, HubSpot a mené une étude montrant que les articles les mieux positionnés sur les moteurs de recherche comptent 2250 à 2500 mots.

Cependant, ne partez pas du principe que tous vos articles et pages doivent bien se positionner sur les moteurs de recherche. Si vous souhaitez être lu de bout en bout, essayez de ne pas dépasser les 1 600 mots (7 minutes de lecture). Cette longueur correspond au temps moyen de lecture d’un internaute.

Aujourd’hui, la longueur moyenne d’un article de blog est de d’environ 1200 mots. Ce chiffre à tendance à augmenter au fil des années.

Quoi qu’il en soit, si vous rédigez un article de blog qui s’intitule : « Comment devenir investisseur immobilier » en 300 mots, vos visiteurs risques d’être déçus par le manque d’informations. De plus, le contenu ne sera pas suffisamment riche pour espérer bien se positionner sur Google.

Aussi, tâchez de soigner l’apparence de vos paragraphes. En effet, 3 phrases maximum, pour un meilleur rendu visuel et faciliter la lecture.

En quelques chiffres :

  • Minimum de 300 mots pour une pages web.
  • Minimum de 500 mots pour un article de blog.
  • Idéalement 2250 à 2500 mots pour un article SEO.
  • 1600 mots maximum pour un article lus de bout en bout.
  • Une moyenne de 1200 mots par article.
  • 3 phrases maximum par paragraphe.

Mots-clés et champ lexical

Ces éléments sont au cœur de l’optimisation SEO de votre contenu. Rédiger pour le web, c’est bien choisir son mot-clé principal avant même de créer sa page web.

Le champ lexical quant-à lui, est l’ensemble des synonymes et expressions connexes de la requête principale. C’est lui qui va renforcer la pertinence du mot-clé principal.

Le Mot-clé principal

Le mot-clé principal est l’élément premier du référencement d’une page web. C’est lui qui permet aux internautes de trouver votre site via les moteurs de recherche.

Un site web bien optimisé pour les moteurs de recherche « parle la même langue » que ses visiteurs potentiels. De ce fait, votre mot-clé principal doit être en parfaite corrélation avec la requête cible des internautes.

Ainsi, vous devez savoir comment les utilisateurs recherchent les produits, services ou informations que vous proposez, afin de leur permettre de facilement vous trouver.

Toute la méthodologie de rédaction d’une page web est basée sur le principe d’un mot-clé principal. C’est pourquoi l’élaboration d’une liste de mots-clés est l’une des premières et des plus importantes étapes de toute initiative d’optimisation de contenu.

Afin de correctement rédiger pour le web, il faut réaliser une étude de mots-clés. Pour ce faire, de nombreux outils sont disponibles sur internet.

Le champ lexical

Le champ lexical permet à l’algorithme de Google d’évaluer la concordance de votre contenu. Il englobe l’ensemble de termes que vous devez intégrer dans votre texte pour rendre votre page plus riche.

Cela dit, le rôle principal du champ lexical est de renforcer la pertinence de votre mot-clé principal. Les expressions qui le compose sont des termes en étroit lien avec le mot-clé principal.

Par exemple, si votre mot-clé principal est « Vélo pliant » votre champ lexical devra certainement détenir des expressions telles que « Vélo de ville », « Vélo électrique pliant » ou encore « Deux roues ».

Le champ lexical doit aussi inclure le pluriel du mot-clé principal et ses variantes. Certains experts recommandent d’y inclure les fautes de frappe et/ou d’orthographe dans les balises non visibles des visiteurs.

Il peut sembler difficile d’écrire pour le web quand on ne connait pas les attentes précises de Google. C’est pourquoi, des outils tels que 1.fr et YourText.Guru vous suggère des expressions à intégrer dans votre champ lexical.

Rédiger pour le web en structurant votre contenu

En structurant votre contenu, vous facilitez la lecture par l’internaute mais aussi et pas des moindres, vous aidez les moteurs de recherche à comprendre votre contenu.

La balise Title

Le Title est affiché sur les pages de résultats des moteurs de recherche (SERP) comme titre cliquable.

La balise Title, qui désigne le titre d’une page web, est certainement celle qui à autant d’importance pour les moteurs de recherche que pour les utilisateurs. Nous avons fait le choix d’en parler ici pour simplifier la lecture de l’article.

Pour correctement optimiser sa balise Title il faut tenir compte d’un certain nombre de règles :

  • La méta Title doit être unique, une par page.
  • Le titre doit être en parfaite corrélation avec le contenu de la page.
  • Le mot-clé cible doit être présent et idéalement en début de balise.
  • Un mot-clé secondaire doit apparaître dans le titre.
  • La longueur de la balise Title ne doit pas déplacer les 600 pixels soit 50 à 60 caractères.

Méta Title optimisée : « Mot-clé principal – Mot-clé secondaire | Marque ».

Code HTML balise Title : <title> Exemple de titre </title>.

Les balises Hn

Les balises Hn sont d’une importance capitale pour le référencement de vos pages et articles de blog. Bien rédiger pour le web, c’est utiliser ses balises de manière à mettre en évidence vos mots-clés, sans pour autant les suroptimisées.

Quel que soit le type de contenu que vous écrivez, vous devez le structurer de manière à ce que les utilisateurs et Google puissent le comprendre et l’analyser.

« Un titre décrit brièvement le sujet de la section qu’il introduit ».

Il existe 6 balises de titre : la plus importante étant la balise H1 et le moins importante la H6. La plupart des contenus ont trois rangées différentes de balises de titre : H1, H2 et H3. Mais cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas en utiliser plus.

La balise H1, peut reprendre le texte de la balise Title. Bien que certains experts en référencement naturel recommandent à opter pour une variante.

Les balises H2, elles sont aussi très importantes pour Google. Tâchez quand vous les rédigez, d’y intégrer des mots-clés pertinents.

En ce qui concerne les balises H3, qui sont normalement plus spécifiques, essayez des que possible de les optimiser.

Quoi qu’il en soit, il est important de s’assurer que ces balises soient correctement utilisées.

Une seule balise H1 doit être utilisée par page web. Au contraire, en ce qui concerne les balises allant de H2 à H6, elles doivent au minimum être deux.

Il est crucial de bien structurer son contenu avec ces différentes balises. Pour ce faire, il faut respecter la hiérarchie des balises.

Un H4 ne sera jamais subordonné à un H2, mais toujours à un H3. Même principe pour les autres imbrications.

Créer des URL optimisées

Les URL participent au référencement de vos pages web. Il est donc important de les optimiser pour qu’elles soient bien référencés.

Vos URL doivent être épurées, supprimez tous les mots inutiles. Gardez simplement les expressions qui sont pertinents avec votre contenu.

Pour une meilleure visibilité, préférez comme séparateur le tiret du 6 (trait d’union) et supprimez toutes ponctuations et accents.

Si votre URL contient entre 50 et 60 caractères, c’est très bien, mais si le nombre de caractères est supérieur à 100, il est probablement possible de le raccourcir.

Bien qu’il soit judicieux d’insérer votre mot-clé principal dans votre URL, n’abusez pas des termes secondaires, au risque d’être considéré comme du spam.

Les pages dynamiques peuvent parfois créer accidentellement du contenu en double, utilisez des URL canoniques.

Ne vous compliquez pas la vie, les URL les plus simples sont généralement les meilleures.

Récapitulatif des priorités :

  • Insérer des mots-clés dans les URL.
  • Supprimer les mots inutiles.
  • Préférer les tirets aux traits de soulignement.
  • Supprimer toutes ponctuations et accents.
  • Préférer les URL courtes.
  • Attention à la suroptimisation.
  • Utiliser des URL canoniques.

Faire ressortir les mots-clés importants

Correctement rédiger pour le web, c’est aussi mettre en exergue les expressions et mots importants de votre contenu. Il y a plusieurs solutions pour les faire ressortir à la vue des moteurs de recherche :

  • Mise en gras.
  • Mise en italique.
  • Souligné.

Les mots à mettre en évidence sont ceux qui participent au référencement de votre page. C’est à dire, le mot-clé principal (à hauteur d’une fois tous les 100 mots) mais aussi, les éléments du champ lexical.

Créer des Backlinks

Les backlinks, également appelés « liens entrants », sont précieux pour le référencement naturel de votre site web.

En substance, un lien qui pointe vers votre site est un signal pour Google qu’un autre site se porte garant de votre contenu.

Si de nombreux sites pointent vers la même page web, les moteurs de recherche peuvent en déduire que le contenu vaut la peine de faire surface sur la SERP.

Ainsi, gagner des backlinks peut avoir un effet positif sur la position d’une page web dans les résultats des moteurs de recherche.

Ceci dit, pour qu’un backlink est une influence positive sur votre site, il faut qu’il réponde à un certain nombre de critères de qualité.

En effet, les liens venants de sites dignes de confiance, dans votre thématique et de haute autorité (DA) sont considérés comme de bons blacklinks.

En revanche, les liens qui viennent de sites de faible autorité, potentiellement spammeurs, peuvent handicaper le référencement de votre site web.

Comment rédiger pour le web, ce que veulent les internautes

Nous venons de suivre les priorités de Google pour bien référencer vos contenus. Maintenant, voyons comment rédiger pour le web en suivant les priorités des internautes.

Zone chaude, zone froide

Dans la grande distribution, la zone chaude est représentée par les endroits naturellement fréquentés par les clients. Au contraire, la zone froide, généralement en fond et coins de surface, sont peu fréquentés des chalands.

Si l’on considère qu’un prospect aura tendance à plus facilement acheter s’il reste longtemps sur l’espace de vente. Mais aussi, que l’achat d’impulsion sera plus facilement sollicité si un client traverse toute la surface pour acheter un produit quotidien de consommation. Il sera judicieux d’agencer la surface de vente en fonction de ces comportements.

Sur internet, on observe un phénomène identique. Pour augmenter le temps de visite et par conséquence le taux de transformation du site, il faut placer les bons éléments aux bons endroits. Pour ce faire, il est essentiel de connaître le comportement naturel de l’œil face à l’écran.

Les utilisateurs face à différentes pages web :

La mise en page de ce site web est plutôt classique. Il y a une zone chaude dans le centre où vous pouvez trouver les dernières nouvelles et informations et une autre zone chaude au niveau des publicités de la sidebar. Leur site a un score similaire à bing.com.

 

Ce site s’est concentré sur ses trois offres principales. La description de ses services ayant un faible impact visuel, elle est compensée par la section du dessous, attirant l’attention sur la philosophie de l’entreprise. La conception de la page est plus proche d’un site de type marché.

 

Sur ce site web, un puissant appel à l’action est proposé, avec un hotspot plus petit sur les publicités qui l’accompagnent. Dans ce cas, l’appel à l’action concerne le produit d’appel. La conception du site est comparable à un site d’entreprise.

Servez-vous de ces éléments pour inciter vos visiteurs à faire ce que vous attendez d’eux.

Structurer en pyramide inversée

Aujourd’hui plus que jamais, les internautes veulent tout et sans attendre. Si vous ne leur apportez pas une réponse dans les premières secondes, ils quitteront votre site web.

Si seulement 20% d’entre eux abandonnent après le chapeau, les 5 premiers paragraphes ne serait lus que par 30% des visiteurs.

La structure pyramidale inversée consiste à fournir les bons éléments au bon moment afin de capter le lecteur avant qu’il envisage de quitter la page de votre site.

Les informations essentielles d’une page doivent être détenues dans les premières lignes du contenu textuel, selon la méthode de « l’entonnoir » ou de « la pyramide inversée ».

Commencez par fournir des informations captivantes en utilisant des mots forts, pour finir par livrer des données plus détaillées.

Faire ressortir des éléments importants

Précédemment, nous avons vu comment faire ressortir des certains termes pour les moteurs de recherche. De la même manière, nous utilisons la mise en gras, l’italique et le soulignement pour mettre en valeur les éléments importants pour les utilisateurs.

Chacune de ces balises donne au contenu une plus grande signification visuelle. Utilisez-les que lorsque cela est nécessaire.

Effectivement, une utilisation excessive de l’une de ces balises rend le texte difficile à lire. Il doit sembler évident pour les internautes que ces termes soient mis en valeur. Si vous placez de trop nombreuses occurrences, la signification visuelle de ces éléments sera diminuée.

Rédiger pour le web des textes concis avec un vocabulaire simple

Pour faciliter le référencement naturel de vos pages web, il vous faut rédiger pour le web de longs textes de 2250 à 2500 mots.

En ce qui concerne les internautes, c’est différent. En effet, avec un temps moyen de lecture de plus en plus court années après années, les lecteurs préfèrent des contenus concis.

De plus, l’utilisation croissante des mobiles n’arrange les choses. Créez des paragraphes courts afin que la lecture puisse être agréable d’un mobile, d’une tablette ou d’un ordinateur.

Allez droit au but sans complexifier vos phrases. Vos lectures doivent comprendre votre contenu et ça, quel que soit leur niveau intellectuel.

Apportez une définition à vos termes complexes. Rappelez-vous de la frustration que l’on ressent quand on ne comprend pas le sens d’une phrase à cause d’un seul mot !

Utiliser des inforgraphies

Nous avons plusieurs fois souligné que les internautes veulent tout, tout de suite. C’est de ce fait, les infographies sont devenues particulièrement convoitées.

En effet, elles fournissent d’une manière très concise de précieuses informations à vos visiteurs.

Les infographies peuvent transformer un sujet ennuyeux ou complexe en une expérience captivante. C’est la stratégie la plus efficace en marketing digital pour présenter une donnée ou une information sous forme visuelle.

Une infographie, c’est une combinaison d’images et de mots. Elle vous aide à décrire un message complexe de manière simple, créative et visuellement agréable.

De plus, les visuels de type infographie ont un plus grand impact que les contenus textuels.